
Un des éléments essentiels de la confiance en soi est l’autonomie. Ce besoin d’autonomie évolue durant les deux premiers stages de la vie, c’est-à-dire l’enfance et l’adolescence. En tant que parents un des rôles fondamentaux des parents est, faire en sorte de rendre son enfant autonome fait partie des objectifs de l’éducation. Devenir un être autonome, c’est en fait, acquérir continuellement une forme de contrôle et de gestion sur soi-même et aussi sur sa vie. D’un côté, on a tous déjà rencontrer cet enfant qui semble déjà savoir tout faire par lui-même. Qui sait prendre des initiatives, qui sait jouer seul…
Et de l’autre côté On a tous en tête un exemple de phrases dites par cet enfant qui sollicite constamment notre attention. Tel que :
– Tu peux m’aider à faire ça ?
– Je ne comprends pas…
– Je n’y arrive pas
Et je pense que nous sommes tous d’accord pour dire que l’on voudrait que ces phrases se transforment en, par exemple :
– Je veux le faire s’il te plait.
– Laisse-moi faire tout(e) seul(e).
– Je peux te montrer ma technique ?
Vous l’aurez sans doute compris, le maître-mot qui distingue ces deux enfants est : L’AUTONOMIE !
Notre équipe, Kinlii avons constaté qu’avec l’enfant peu-autonome, l’un des deux parents ou les deux parents relèvent systématiquement les 2 mêmes comportements :
– La surprotection
– Le manque de confiance
En effet, on pense que cet enfant est “trop fragile” et qu’il a constamment besoin qu’on l’aide ou encore qu’on fasse les choses à sa place. En observant, vous vous rendrez vite compte que cette stratégie est contre-productive et qu’elle creuse encore plus l’écart d’autonomie chez votre enfant.
C’est pour l’une de ces raisons que nous vous invitons vivement à lui donner les moyens d’expérimenter, d’échouer, de recommencer encore et autant de fois qu’il lui faudra pour qu’il ou elle puisse s’évoluer sur cette fondation qui lui permettra de se construire et grandir. Saviez-vous que l’on peut très bien, combler son enfant de plein d’amour tout en le poussant en même temps vers une plus large autonomie ? Bon, c’est peut-être plus facile à dire qu’à appliquer… Nous voulons vous donner quelques trucs pour vous aider. Pour vous aider à assister les plus jeunes afin qu’ils acquissent davantage d’autonomie.

Vous vous demandez probablement quels sont les avantages d’un enfant plus autonome ?
Ces avantages, sont d’une stratégie gagnant-gagnant. Nous vous assurons que vous allez en tirer un énorme soulagement. Puis cela va :
– Le/la rendre plus mature
– Le/la rendre plus responsable
– Le/la préparer à la vie future
– Le/la faire gagner en assurance
– Renforcer son estime
Et soyons honnête ça donne envie ! Qui ne rêverait pas que son enfant est toutes ces qualités ?
Poursuivons et voyons tout de suite comment faire
! Voici 5 bonnes façons qui font grandir l’enfant :

1. Se préparer intégralement tout seul !
Commençons par le brossage de dents, mettez-lui un petit chronomètre de 2 minutes afin qu’il ou elle apprenne à bien se brosser les dents.
L’habillage, afin que votre petit puisse un jour s’habiller seul, entraînez-vous. Prévoyez un peu de temps : démarrer un week-end ou un jour où il n’y a pas école. Il pourra dans ce cas, prendre tout son temps pour enfiler ses vêtements (essayez peut-être de lui montrer un ordre : slip, chaussettes, pantalon et pull). Notez qu’il le fera encore plus facilement si vous optez plutôt pour des vêtements qui se ferment avec du velcros, des pressions des pattes auto agrippantes ou des zips.
Faire ses lacets avec la technique de la double boucle ou de la simple boucle, faites plusieurs fois avec lui jusqu’à ce qu’il réussisse.
2. Manger tout seul
Les repas du petit-déjeuner au dîner sont souvent source d’impatience venant des parents. Parfois, vous avez cette tentation de tout vouloir accélérer pour s’assurer qu’il mange à sa faim : lui couper sa viande, lui tenir la fourchette, et la lui mettre dans la bouche, etc. Pourtant, l’aider continuellement ne le poussera pas à acquérir une certaine autonomie à table. Donnez-lui tout le “matériel” adéquat, c’est-à-dire des couverts à sa taille : petite assiette, petite fourchette, petits couteaux adaptés et non-dangereux. Enfin, ne lui coupez pas sa viande immédiatement, attendez et laissez-le faire les choses au début et s’il n’y arrive pas, aidez-le.
3. Le rangement (des jouets)
Vous pouvez pourtant faciliter les choses avec un petit truc rigolo et simple. Prévoyez des caisses de rangement en plastique en prévoyant un contenant pour chaque type de jouet, mais aussi pour ses tee-shirts, ses chaussettes, ses bonnets. Collez-y des étiquettes avec l’image du type d’objets qui doit y être rangé : un livre, un cube, une voiture. En plus de pouvoir tout ranger seul, votre enfant apprendra aussi la logique et la différenciation visuelle !
4. L'expression
Savoir bien communiquer favorise évidemment l’autonomie. C’est une évidence ! Savoir poser des questions, savoir échanger, savoir écouter, répondre, dire ses désirs ou ses refus, tout cela est primordial. Pour enrichir son vocabulaire, améliorer la communication verbale avec son enfant et son expression en général, Laissez-le s’exprimer sans lui couper la parole et écoutez attentivement ce qu’il dit. Dialoguez et posez-lui des questions précises, lisez-lui des histoires pour enrichir son vocabulaire. Leur expliquer et nommer ce qui les entoure…
Le langage reste un facteur d’autonomie primordial et décisif. Effectivement, si un enfant sait correctement s’exprimer, et de plus, si son entourage le comprend parfaitement, il gagnera plus de confiance en lui. Sachez aussi que tout est bon pour nourrir leur cerveau d’informations.
5. Apprendre à s’occuper d’un animal de compagnie
Cela englobe : l’eau, la nourriture, la litière, les promenades…
Pour bien débuter, nous avons une petite sélection d’animaux à choisir :
– Le poisson rouge
– Les petits rongeurs (hamster, cochon d’Inde)
– Le lapin
– Le chat
– Le chien.
Alors mettez-les autant que possible en situation d’autonomie !